Voilà la question qui a été posée aux lecteurs de "Réussir Vigne" que j'ai reçu ce matin, et voilà un résumé des réponses qui ont été données...
Évidemment, je ne vais pas vous relater les réponses dans leur intégralité, je vais me faire un plaisir de vous les résumer et même de les commenter...
Déjà, il faut savoir que les 4 vignerons qui répondent, nous les en remercions, ne sont pas en bio... Comment peuvent-ils alors répondre à cette question??? Et bien oui, ils le peuvent, car ils ont surement regarder vivre et travailler des vignerons bio près de chez eux, et ils ont tout compris.
Donc pour répondre à cette question, on apprend que le bio (vous savez celui qu'on représente cheveux longs au vent, grande barbe , soixante huitare dans l'âme...) maîtrise le marketting avec un label reconnu...Question marketting, je ne sais pas si les "bios" maîtrisent vraiment ( même si on a parfois coupé notre barbe!), mais, en effet, le label est reconnu et ceci peut être aussi grâce à une qualité qui s'est associée à ce label et qui en est devenue indissociable...C'est mon avis, il n'engage que moi...
On parle aussi d'une mode...Comme la couleur mauve sera à la mode cet hiver, le bio est branché.
Évidemment, on nous reparle du côté flou de la vinification en bio...et surtout de l'état des sols. Parce qu'un sol, dixit quelqu'un d'autre ( pas moi!) qui a été pourri pendant 40 ans, ne peut pas retrouver sa forme au bout de 3 ans ( durée de la conversion) et se revendiquer bio. Donc moi, j'interprête: du moment que c'est déjà pourri, un peu plus, un peu moins, allons y gaiement...Pas la peine de faire des efforts, le sols est pourri, on ne changera rien...C'est pas sympa pour nos enfants...
Alors après, on nous parle de vrai bio, de faux bio...On est toujours le faux bio de son collègue conventionnel!
Pour conclure, le bio n'est apparemment pas une solution à tous les problèmes...
En tout cas, il y a une chose qui est sure: ça fait parler...