Aujourd'hui, je reçois le numéro de "Réussir Vigne"...Nous ne sommes pas abonnés mais on nous envoie des numéros pour nous faire envie!!!
Alors je ne résiste pas à l'envie de faire une petite revue de presse...
En effet, en première page, qu'est-ce-que je lis? " S02, l'heure de la modération: Face aux exigences des consommateurs et aux velléités réglementaires de l'Europe, le défi est à la réduction des doses de SO2. Reste à trouver comment les limiter sans nuire à la qualité". !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Entre nous, les meilleurs vins que j'ai pu déguster dans ma petite vie sont des vins sans SO2...
Aussi, on apprend que sur plus de 1000 vins bios analysés, 99% d'entre eux, tous types de vins confondus, ont des doses inférieures de 30% par rapport aux doses conventionnelles...Mais (car il y a toujours un MAIS...) faire un bon vin sans rien ajouter reste très difficile...Donc, après avoir dit cela, on nous apprend (on en apprend tous les jours...) que si on n'utilise pas de SO2, on devra utiliser d'autres intrants bien moins naturels comme le lysozyme (je ne sais pas ce que c'est mais ne veux même pas savoir)...
Pour résumé, c'est toujours difficile de croire que certains vignerons puissent faire et veuillent faire sans toutes ces cochonneries...
On a également un petit rappel des principales limites de SO2 préconisées en France ( SO2 Total/règlement européen).
-Vins rouges secs: 160 mg/l
-Vins Blancs et Rosé secs: 210 mg/l
-Vins moelleux et liquoreux botrytisés: 400 mg/l
Pour info, notre Beaujolais Villages 2007 en vente actuellement est à 3mg/l, Le Saint Véran est en dessous de 10 mg/l et le Pouilly Fuissé est à 30 mg/l... Je n'ai plus les chiffres du Moulin à Vent (mais sachant qu'il n'a pas eu de SO2 ni de lysozyme ou autres trucs bizarres... ni à la vinification, ni à la mise...).Et les 2008 n'ont encore rien eu de tout ça...
Mais comme nous l'explique si bien Mr Overnoy, le travail du sans soufre commence dans les vignes...Alors...au boulot!

Il y a aussi un dossier très intéressant: " Ce que le BIO peut apporter aux conventionnels"...mais pas si intéressant que ça, en fait...Le bio serait une source de réflexion...Effrayée d'apprendre que sans le bio, on ne pense pas! J'exagère, comme toujours, mais on finit l'article en insistant sur le fait que quoi qu'il arrive, l'agriculture bio ne serait pas forcément le stade ultime, la dernière étape à franchir pour atteindre un niveau supérieur...
J'me disais aussi!