Les phrases, employées dans un communiqué de presse signé du président des Bourgognes, Marcel Giraudon et de son directeur, Guillaume Willette, ont le mérite d'être claires ! :« Le paquebot BIVB se dirige tout droit sur l'iceberg Beaujolais au risque de noyer ceux qui ont payé leur billet » Mazette ! Et de poursuivre : « Nous mettons en avant le pinot noir comme cépage unique des rouges. Que vont dire les consommateurs des appellations bourgogne quand ils vont apprendre que pour maximiser la marge de leurs actionnaires, certains négociants leur vendent discrètement du beaujolais ? Ces dérives irresponsables entraîneront l'écroulement définitif (..) de la notoriété de la Bourgogne », assure ce syndicat. Et d'ajouter, qu'il souhaite un moratoire des plantations dans le Beaujolais où cette charge fait sourire. Ici, on sait qu'il ne s'agit que d'un règlement de compte interne. Mais, il ne faut pas exagérer !
Un petit rappel historique s'impose. Depuis le décret de 1937, les neuf appellations du Beaujolais ont le droit de revendiquer l'appellation « Bourgogne ».
« C'est une coutume utilisée rarement par le négoce. Aujourd'hui, nos amis des Bourgognes souhaitent que ce droit ne figure plus dans le nouveau cahier des charges du BIVB. Nous sommes contre. Qu'ils sachent que nous sommes fiers de nous appeler Beaujolais et que nos vins sont excellents », assure Dominique Cappart, président de L'interBeaujolais.
Derrière cet accès de fièvre, se camoufle l'angoisse concernant l'implantation du chardonnay en Beaujolais. Aujourd'hui, cela ne représente que 3 % de notre vignoble (475 hectares sur 19 500 hectares).

Source: leprogres.fr

Vous voulez mon avis? Oui ? non ? Si vous êtes là, autant que je vous le donne!
Chaque appellation se doit d'être fier de son terroir et de son nom.
Pourquoi vouloir faire d'un Beaujolais un Bourgogne...Un bon vin reste un bon vin quel que soit son nom...
Nous nous sommes fait un honneur de mettre en avant l'appellation sur nos étiquettes...avant notre nom...
Sans la terre et ses particularités, nous ne sommes pas grand chose...
Et que la Bourgogne se rassure, les chardonnays des Côtes de la Molière se vendront toujours en vin de table...pour ne pas faire de l'ombre aux grands vins de Bourgogne!